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Par marquise des anges le 12 Juillet 2016 à 00:29
"je suis,
...
je suis, le vent la pluie
je suis, l'ombre la lumière
je suis, la vieje suis, l'ouragan sur la dune
je suis, une symphonie
je suis, un noyau de prune
je suis, l'oubliec'est peut être l'automne
c'est peut être l'hiver
c'est peut être l'été
il fait si chaud...je suis, l'onde sur la grève
je suis, feuille au gré du vent
je suis, l'ombre des ténèbres
je suis, le tempsje suis, l'esprit l'étincelle
je suis, l'espace l'infini
je suis, la petite abeille
je suis, la pluieje suis, l'unique le glorieux
je suis, la fleur sous les rames
je suis, le silence impalpable
je suis, Dieu...."
(Trouvé sur le net)
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Par marquise des anges le 11 Juillet 2016 à 18:58
A l'ombre du vieux chêne
Je m'en irai dormir à l'ombre du vieux chêne,
Près de ce compagnon de ma plus jeune enfance ;
Oui, je m'endormirai avec l'âme sereine...
Pour terminer mes jours ainsi que ma souffrance.Sous son feuillage épais, je choisirai ma tombe
Pour reposer tranquille et serein à la fois,
Tandis que, sur ses bras tendus, une colombe
S'en viendra roucouler le matin, quelquefois.Je ne sentirai plus ni le vent, la froidure,
Ni le soleil de plomb par les beaux jours d'été,
Je dormirai, enfin, parmi cette verdure
Goûtant avec délice à l'immortalité
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Par marquise des anges le 11 Juillet 2016 à 18:40On frappe à la porte de ton cœur,
allez, ouvre-la sans peur.
Tu y verras apparaître cet ange bleu,
qui ne vie que tes yeux.
...
Te chérir avec tout son désir,
et ceci pour ton propre plaisir.
Laisse-le te toucher un peu,
car il veut te montrer ces cieux.
Il veut t'amener avec lui,
dans son beau paradis.
Laisse-le t'apprivoiser,
pour qu'il puisse te montrer,
tout l'amour qui t'entoure, et ce chaque jour.
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Par marquise des anges le 16 Juin 2016 à 19:25
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes.
L’hiver s’est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l’horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde,
Fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant ;
Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.Guy de Maupassant
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