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A l'ombre du vieux chêne
A l'ombre du vieux chêne
Je m'en irai dormir à l'ombre du vieux chêne,
Près de ce compagnon de ma plus jeune enfance ;
Oui, je m'endormirai avec l'âme sereine...
Pour terminer mes jours ainsi que ma souffrance.Sous son feuillage épais, je choisirai ma tombe
Pour reposer tranquille et serein à la fois,
Tandis que, sur ses bras tendus, une colombe
S'en viendra roucouler le matin, quelquefois.Je ne sentirai plus ni le vent, la froidure,
Ni le soleil de plomb par les beaux jours d'été,
Je dormirai, enfin, parmi cette verdure
Goûtant avec délice à l'immortalité
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